Après
un album intime et d'une qualité constante, sans surprise mais
beau, Kokia sort un nouvel album plutôt surprenant. À peine sept mois après
son précédent album, on ressent la pression des éditeurs,
ce qui se ressent un peu sur la qualité. Pourtant, Kokia exprime toujours autant ses sentiments.
Même si cet album n'est pas à la hauteur dont on l'aurait
espéré, la qualité reste tout de même appréciable.
Voyons en détail ce qu'elle nous a réservé.
La première piste est bien évidemment la chanson japonaise
pour les Jeux Olympiques d'Athènes 2004, "Yume
ga chikara". Une petite fierté
qu'elle veut nous faire partager. C'est une chanson douce mais aussi
pleine d'espérances (logique pour une telle occasion). Les
violons donnent l'impression de douceur. Chanson pour l'espoir, pour
le courage, elle est très agréable à écouter.
La voix de Kokia fait frémir comme toujours. 13/20
"A girl",
bien plus faible en qualité, sur cette chanson la voix de Kokia est bien trop recouverte par les instruments, c'est dommage. Même
la guitare n'arrive pas à redresser le niveau. C'est une chanson
qui n'attire malheureusement pas l'attention. 3/20
"So much for love you",
chanson qui fut sortie en single, est d'un bien meilleur niveau. On
retrouve Kokia dans une excellente puissance vocale. C'est une très belle
chanson, elle ressemble un peu à "The power of smile"
(dans la construction de la chanson, par son bon rythme de refrain).
Une des meilleures chansons de l'album, elle mérite d'être
écoutée. 14/20
"Sora ni taiyou, anata ni
watashi" reste une chanson assez
pâle, mais douce. Cette chanson a le mérite de mettre
la voix de Kokia plus en valeur, avec un chœur, mais c'est loin de
rattraper le tout. 3/20
"Binchi wa chance"
donne une très mauvaise impression dès le départ,
avec un ton très niais. Pourtant la voix de Kokia est toujours aussi charmante. Réussie vocalement, dans le concept
cette chanson est ridicule, dans le genre petite fille qui s'amuse
de n'importe quoi… Bref, passons. 2/20
Sixième piste, "Kirari",
très banal, je n'arrive pas à décrire cette piste,
je dirais, un vrai gâchi pour cette jolie voix… Très
dans l'air des chanteuses commerciales, cette chanson n'a aucun attrait.
Le refrain entraîne un peu, mais c'est tout, je suis déçue
de cette chanson. 0/20
"Give&Take"
démarre mieux que ces précédentes. En effet,
elle est beaucoup plus personnelle, plus intime et d'un meilleur niveau.
Très belle et douce, Kokia ne force pas sa voix, c'est beau. C'est une piste très reposante,
on flotte un peu ^^. À écouter. 14/20
"New season"
s'en sort pas mal non plus, bien entraînante, une voix bien
posée et rafraîchissante, Kokia nous donne un refrain qui fait frissonner. Un bravo bien mérité,
elle donne l'impression de se fondre dans les airs au refrain, un
peu comme dans "Kikoeru", mais bien moins fort. La chanson
la plus entraînante de l'album, à écouter, c'est
très très beau. Cette chanson mérite la deuxième
place ^^. Car… la meilleure chanson de l'album est attribuée
à… "Utau hito" ! 17/20
"Utau hito"
commence comme une petite chanson portée par un piano. La voix
de Kokia est faible, mais cette chanson, intime est très belle. Très
sensible, elle nous offre une de ses montées en octave comme
on les aime chez elle. Et quand elle arrive au refrain, elle nous
fait toujours voler, c'est incroyable. Une chanson si humble, avec
un seul piano. On ressent à peine l'orchestre qui pousse ses
violons. Après un éclat de musique, elle referme cette
chanson tout doucement, comme elle l'a commencé. 18/20
Pour terminer cet album, Kokia nous chante une version acoustique de "Yume
ga chikara". Bien plus belle
que la version normale, c'est quand même la chanson la plus
"claire" (épurée) de l'album. C'est très
beau, il n'y a rien à dire. 14/20
Conclusion : que dire pour refermer cet album ? Et bien, en sept mois, Kokia, certainement poussée par des pressions commerciales, a sorti un album non achevé, presque comme avorté avant terme, plusieurs chansons se démarquent. "New season" et "Utau hito" sont très belles, "Give&Take" est jolie, "Yume ga chikara" et "So much for love you" sont "normales", un peu dans la moyenne de Kokia, mais le reste de cet album, gâché par sa différence de niveaux de qualité, est sans conteste très banal, voire mauvais, mais cet album est à la portée de ceux qui aiment les lolitas commerciales. Pressions marketing, manque de temps, circonstances exceptionnelles ?
Kokia reste quand même une diva, sa voix magnifique continuera à nous enlacer j'en suis sûre. Si cet album est assez décevant, je reste certaine qu'il ne faut pas encore la ranger dans le tiroir des vieux souvenirs. ^^
Note générale de l'album : 9,8/20
Après un Remember Me plutôt bien mais qui souffre de la comparaison avec l'album précédent: "Trip Trip", Kokia revient beaucoup trop tôt avec deux nouveaux singles : "So much love for you" et "Yume ga Chikara" de qualité très douteuse d'autant que les pistes 2 de ces single sont vraiment pitoyables… Mais que se passe-t-il ? Pourquoi une reprise si rapide ? A peine 10 mois après Remember me, Kokia nous reviens avec "Uta ga Chkara", seulement 10 pistes, et que 5 nouvelles chansons… Y'a peu d'espoir…
Piste 1 : "Yume ga Chikara",
voici la chanson du single du même nom, cette chanson est l'hymne
officiel de l'équipe du Japon pour les JO d'Athènes
en 2004. On retrouve donc les violons et les percussions synthé
dans cette chanson croulante de bons sentiments nationalistes très
peu digestes qui au bout d'un moment sera difficilement écoutable,
mais la qualité est tout de même présente avec
de vrais instruments ^^. On est loin des albums précédents…
(14/20)
Piste 2 : "A Girl".
Oula, attention les oreilles ! Bon on prend une pseudo mélodie
RnB ratée et la voix de Kokia perdue sous des arrangements synthé qualité merdique
et on obtient cette chose inécoutable qui fait honte à
l'art et au bon goût, c'est ridicule est complètement
indigne de Kokia. Il faut virer
l'espèce de crétin qui a fait les arrangements. Pathétique
! (03/20)
Piste 3 : "So much love for you"
On retrouve le premier single, avec ses qualités est aussi
ses défauts, on commence par les qualités. Le texte
est bien écrit, niais certes, mais très juste, la musique
est sympa un peu rock ça change un peu. Mais le synthé
Toshiba frappe encore avec des arrangements douteux un peu juste.
Mais faut se dire que c'est pas mal par rapport au reste de l'album.
(15/20)
Piste 4 : "Sora ni taiyou anata
ni watashi". Bon, si cette chanson avait été
chantée par une seiyuu, ça passerait mais là…
avec Kokia qui a la carrière
qu'on connaît, c'est franchement n'importe quoi, les arrangements
sont vraiment mauvais et gâchent le tout petit potentiel de
cette ballade super croulante qui niveau originalité atteint
difficilement le niveau de la mer. Ça ne s'arrange pas pour Kokia.
(12/20).
Piste 5 : "Binchi wa chansu".
Là on atteint la jouissance extrême du pathétique
et du ridicule, c'est mal écrit, mal chanté, mal arrangé…
On dirait une chanson de seiyuu genre avec son texte ridiculement
niais et enfantin, une chanson culte par sa nullité consternante,
à mette dans la compile des plus grosses merdes de la jpop…
C'est navrant, mais tellement drôle !!!! (01/20, et encore c'est
cadeau)
Piste 6 : "Kirari".
Enfin une chanson positive niveau qualité. Pour la première
fois dans cet album, on a un semblant de compositions et d'arrangements
écoutables, certes, y'a pas de prise de risque mais les synthé
sont discrets et on trouve un peu d'originalité dans cette
chanson, difficilement classable dans la "pop country".
De bonnes idées, mais je pense qu'il y a beaucoup trop de percussions
et font de cette chanson un gros bordel pas toujours très juste.
Mais bon, vu le reste de l'album, on peut dire que c'est une bonne
chanson (17/20).
Piste 7 : "Give&Take".
Et on retrouve une Kokia perdue
sous des tonnes d'arrangements synthé merdiques à peine
digne d'une seiyuu avec son synthé Toshiba en promo, sans parler
des violons samplés qui font pitiés. La chanson en elle-même
est vraiment ratée et fait vraiment image song de fond de BO,
c'est affligeant que Kokia soit tombée aussi bas…(08/20)
Piste 8 : "New Season"
Et hop, un petit bourrage ! On retrouve la piste 2 du single "So
much love for you" qui est, comment dire, une énorme merde
en tout point de vue. Encore du seiyuu au synthé, que du creu,
zéro émotion, je suis vraiment désolé
devant cet album qui atteint des sommets par le bas, surtout quand
on connaît Kokia.
Piste 9 : "Utau hito".
Ben oui, Kokia essaie de sauver
cet album du naufrage. Une chanson Superbe ! La seule et unique de
l'album, faut fêter ça ! Une ballade au piano très
bien faite et bien interprétée, c'est beau, c'est fluide,
c'est du bon Kokia. Mais bon,
si on était à l'époque de l'album "Trip
Trip", cette chanson aurait été piste 2 d'un single.
A l'époque de "Remember me" ça aurait très
bien passé, et pour ici cette chanson providentielle empêche
de classer cet album dans les grosses merdes de la jpop…(19/20)
Piste 10 : "Yume ga chikara (acoustic
version)". Non, ne rêvez pas, ce n'est pas une nouvelle
version, c'est un remix. Ils ont pris la version single et ont enlevé
des percussions, de plus, cette chanson n'est même pas rechantée,
c'est assez honteux. Mais bon, fait bien remplir cet album qui atteint
difficilement les 40 minutes, on est loin des 73 minutes de Remember
me. Bon cette version est mieux que la version originale…(15/20).
Conclusion : ba voilà, après un "Remember me" un peu moins
bien que "Trip Trip", la chute est ici inévitable
et c'est pas la piste 9 (chanson intéressante de l'album) qui
sauve cet album du naufrage complet, à force de vouloir aller
trop vite, on se prend le mur. C'était inévitable et
attendu, je ne pense pas qu'il soit intéressant de s'étendre
sur cet album qui en plus d'être le moins bon album de Kokia,
est très très très loin d'être un bon album
surtout quand on connaît Kokia et son talent.
J'espère qu'elle a compris la leçon et qu'elle va disparaître
quelques années pour nous revenir en forme avec de vrais compositions
dignes de son talent et oublier définitivement les chansons
type "seiyuu rose bonbon" aux arrangements synthés
gerbants qui qualifient ce ridicule album qui est une énorme
déception dans tous les sens du terme… (Note: 08/20)