Cet
album, sorti en 1997 (en même temps que "Sora no mori"), marquait
le grand retour d'ARAI Akino (Macross
Plus, Record of Lodoss War, Please save my Earth) qui n’avait rien
sortir depuis 1986 ! On y retrouve ses propres chansons très inspirées
du travail accompli sur les animes (Macross Plus, Record
of Lodoss War, Please save my Earth,…).
Piste 1, "Reincarnation",
un mélange entre Lodoss et PSME sans être à la hauteur de
ces derniers… Cette chanson s’inscrit dans le genre qu'on retrouve souvent
chez ARAI. (16/20).
Piste 2, "Kotori
no su". Là, c’est superbe ! Une chanson orientale d’inspiration
indienne. Les couplets sont très lents mais les refrains bougent beaucoup.
Bref, c'est magnifique ! (18,5/20).
Piste 3, "Sora
kara fukukaze", une chanson qui se veut classique, mais la voix d’ARAI
Akino donne un petit quelque chose en plus. (17/20).
Piste 4, "Koneko
no shinzo", une de mes chansons préférées. Elle
est très joyeuse, avec du piano et de la guitare électrique… C’est
surprenant et surtout jamais entendu ! (19/20).
Piste 5, "Omatsuri",
que d’originalité (comme souvent chez Akino) avec cette chanson qui commence sur le rythme d’une horloge, puis des couplets
lents tout droit sortis de Lodoss et enfin, un refrain très rapide suivi
de chant indien, c’est superbe ! (18/20).
Piste 6, "Atom
no hikari", chanson plus classique. Rien d’extraordinaire… (15/20).
Piste 7, "Black shell", une
chanson très triste, presque angoissante. La voix d'ARAI
Akino convient admirablement à ce type de chanson (16/20).
Piste
8, "Solitude", encore plus triste
et déprimante que la précédente. Arai chante d’une petite voix vacillante qui donne une envie de s’ouvrir les veines,
ce qui est bien dommage. (15/20).
Piste 9, "Yosei
no shi", dans la lignée de Lodoss avec une interprétation
très orientale (indien). Cette chanson entre deux genres est superbe. (18/20).
Piste 10, "Ningen no Komodo",
la plus belle chanson de cet album qui paraît tout droit sorti de l’anime
Escaflowne par la présence violon. La voix d'Arai est parfaite pour ce genre de chanson. C’est totalement merveilleux ! (19,5/20).
Piste 11, "Little edie", une
chanson a cappella qui commence par des "lalala" très très aigus, puis
une chansonnette en anglais… C’est magnifique et referme avec volupté
ce superbe album. (18/20).
Conclusion : ARAI Akino est une chanteuse très talentueuse. Ces chansons sont inspirées de ses travaux sur les animes et a su trouver son style (orientale indien). Il est vrai que sa voix n’est pas toujours très juste mais elle a su palier ce petit manque par une originalité d’interprétation inégalée. Ce qui est géniale chez ARAI Akino, c’est que ses chansons sont l’inverse des chansons commerciales. On sent qu’il a un vrai travail de recherche artistique contrairement à beaucoup de chanteuses actuelles… Même si cet album n’est pas aussi obligatoire que "Sora no mori", il en est pour autant superbe !
"Sora no niwa" est sorti la même année que Sora no mori (le best-of), soit un album solo après 10 ans d'absence (son premier album solo "Natsukashii mirai" est de 1987). La qualité est toujours au rendez-vous et nous allons découvrir un album somptueux.
Le CD s'ouvre avec "Reincarnation" qui propose une ambiance très "nature" avec des bruits d'oiseaux
et autres sons issus de la forêt. Sur cette atmosphère assez sereine
et plaisante, Akino lance son chant sur un ton assez
sobre et triste, ce qui peu dérouter. Pourtant, au refrain, elle s'emballe
dans une belle poussée qui mêle beauté et tristesse. À noter
les chœurs (au deuxième refrain) pouvant rappeler ceux de l'opening "Making
of a cyborg" de Ghost in the Shell (KAWAI Kenji).
Donc un premier morceau surprenant et qui s'embellit au fil des minutes car, comme
toujours avec Akino, plus la chanson avance et plus
on assiste à une accumulation instrumentale et vocale de toute beauté.
Nous continuons piste 2 avec "Kotori no
su" qui, dès le début, impose un ton triste (avec le
violoncelle et le piano) et le chant d’Akino est d'un
ton plutôt mystérieux. Et, au refrain, le chant (et l'orchestration)
se prête à un passage très différent, très mignon
^^.
On passe en piste 3 avec "Sora kara
fukukaze", chanson qui donne dans un style posé et doux, une
tendance jazzy. L'instrumentalisation est simple mais belle (et pas surchargée)
et le chant se superpose bien, l'osmose opère une fois de plus.
Nous
arrivons piste 4 avec "Koneko no shinzo", proposant une belle introduction au piano et se poursuivant sur un refrain très
mignon comme sait le faire Akino. Le style tend vers
la pop quand la chanson est lancée, une belle tentative mais ce n'est pas
la piste la plus intéressante du CD.
Nous retrouvons une ambiance
typique d’Akino en piste 5 avec "Omatsuri"
qui s'ouvre sur une intro avec percussions et un chant saccadé et très
diffu. S'ensuit un chant mêlant langue japonaise et anglaise pour une
chanson rappelant le style traditionnel. Soit, une chanson assez expérimentale
car elle mêle percussions et chant ethnique. Le résultat est surprenant
mais en aucun cas décevant ^^.
Nous retrouvons une belle piste calme
en piste 6 avec "Atomu no hikari",
sur un seul fond de guitare et basse. Akino propose
une ambiance plus classique laissant apprécier la justesse de sa voix.
Nous voici face à une piste toute douce, c'est "Black
shell" (n°7), certains trouveront cette chanson similaire à la précédente.
Hors, il n'en est rien, ici, même si le fond musical est classique (piano).
Le chant est posé sur des effets d’écho marins. Plus précisément,
on entend la carcasse d'une épave sous-marine qui travaille (au sens de
bruits de métal agissant face à la pression de l'eau), très
reposant.
Piste 8, "Solitude", une des plus belles pistes du CD, mais au niveau des émotions dégagées.
En effet, vu le titre de cette chanson, le ton n'est pas aux festivités. Sur un fond de piano, Akino chante d'un ton mélancolique.
En bref, l'unique et magnifique chanson triste qu’ait composée Akino.
Nous sommes maintenant à ma piste préférée du
CD, chanson culte (pour moi ^^), il s'agit de "Yosei
no shi". Entre rock et pop, Akino nous
propose des couplets toujours interprétés d'un ton gai et mignon
pour ensuite s'enflammer dans un refrain terrible. Au refrain, Akino est accompagnée de chœurs masculins et de guitare électrique. La
composition prend réellement en puissance et monte crescendo jusqu'au prochain
couplet. Le meilleur étant, après 2 couplets et refrains, Akino se remet à chanter doucement accompagnée d'un piano avant une montée
finale exceptionnelle ! Le dernier refrain signe l’apothéose (désolé si je m'emporte dans les termes, faut écouter c'est terriblement bon ^^).
Bon, j’arrête là pour cette chanson, je pourrais y rester des heures. Enfin, sachez que dans le style pop-rock, c'est la chanson la plus aboutie d’Akino !
Passons en piste 10 avec "Ningen
no kodomo" qui propose une intro très proche du morceau "Arcadia"
d'Escaflowne (OST 3). Après cette brève intro nous rappelant de bons
souvenirs, nous sommes face à un très beau slow (mais pas triste)
proposant un refrain très enlevé et une orchestration magnifique
(comme pour toutes les chansons d'Akino ^^).
Après
cette superbe chanson douce et romantique, nous voici au terme de cet album avec
"Little Edie", qui est LA piste
que je n'apprécie pas du CD. Il s'agit tout simplement d'un chant a cappella
se transformant vite en canon, jusque là aucun problème. Ce que
je n'apprécie pas c'est le travail de voix d’Akino se forçant à avoir une voix d'enfant. Certes, c'est réussi,
mais je n'accroche pas du tout. Ensuite, Akino reprend
sa voix et chante tout doucement. C'est beau mais, pour moi, l'introduction est
très déplaisante. Ce n'est là que mon avis et j'espère
bien que certains y trouveront leur compte dans cette dernière composition.
Au final, nous avons un CD beaucoup plus homogène qu'à l'habitude. En effet, souvent aucun morceau ne se ressemble dans les albums de ARAI Akino. Ici, l'ambiance générale est beaucoup plus calme et posée. Et vu les compositions, c'est fort agréable. Ainsi chaque album possède une caractéristique ^^. Pour finir, cet album est tout de même essentiel car toutes les chansons sont excellentes (hormis la 11) et surtout, il y a la piste 9 "Yosei no shi", véritable tuerie. C'est ma chanson culte et j'espère sincèrement que vous l'apprécierez à sa juste valeur. Je ne peux donc, par conséquent, que vous conseiller cet album.