Ce CD, à l'image de la série, est d'une qualité rare. L'ensemble des BGM sont très calmes et proposent une instrumentalisation souvent
simple (piano, violons, clavecin,…) mais dégageant beaucoup d'émotions. Les BGM sont composées par OOTANI Kou (You're Under Arrest, Cyber Formula, Gundam Wing, Outlaw Star, Tenchi Muyo Movie 2, Vampire Hunter OAV) qui, sans conteste, va faire parler de lui dans le milieu musical aux vues de ce sublime album. Il y a 3 chansons dont le fameux générique "Blue Flow".
Première piste, "Refrain of memory", superbe
morceau de piano qui s'accompagne de guitare, flûte, on se croirait dans
un film du Studio Ghibli. Magnifique.
On continue plus gaiement avec "Free bird" (n°2) jouée à la guitare avec renfort de tambours et violons. Un superbe morceau qui replonge ensuite dans le calme à la flûte
et piano.
S'ensuit un morceau très beau, c'est "Toga"
(n°3) qui vaut surtout le détour pour ses accents orientaux avec flûte,
un instrument comme le cithare. Une ambiance très mille et une nuit, magnifique.
Un morceau plus classique ensuite, c'est "Breath of a germ" (n°4).
Passons donc en piste 5 avec "Starting of the world", un morceau très bon. Le violon en est l'instrument de prédilection, c'est presque du folklore nordique, très original
et traditionnel.
Vient ensuite mon morceau préféré du CD, c'est "A little plate's Rondo". Mon morceau préféré car utilisant flûte et clavecin, je trouve cette association extraordinaire. Vous n'avez qu'à écouter à partir des 50 secondes, si vous restez indifférent, je ne peux plus rien faire
pour vous ! C'est fabuleux !
Je calme mon extase avec "Silent wonderland -REM Sleep-" (n°7), très reposant.
Vient ensuite un beau morceau à
la harpe, c'est "Song of dream, world of bubble" (n°8).
L'instrumentalisation est simple mais c'est très prenant surtout dans les
notes à consonances asiatiques.
Piste 9, "Rustle",
belle composition aux accents italiens avec de l'accordéon…
L'accordéon
reprend du service en piste 10 avec "Shadow
of sorrow", bien plus mélancolique.
Nous sommes en piste
11 avec "Blight", avec un beau morceau
au violoncelle, ça ressemble un peu à du MIZOGUCHI Hajime. Très beau.
Voici la première chanson, superbe qui plus est, interprétée par Donna BURKE (qui a travaillé avec KANNO rappelons le ^^). La chanson est en anglais, l'ambiance est très reposante, un peu médiévale.
J'adore la flûte de pan derrière, le clavecin et autres instruments
du style moyenâgeux (mandoline, harpe irlandaise, sifflet, unlearn pipes,…).
Sans doute une des plus belles chansons du genre.
Piste 13, "Fading", plutôt reposante et d'ambiance.
Un beau morceau de piano ensuite, c'est
"Ripples by the drop" (n°14) .
Le violoncelle
est de retour avec "Someday, lasting, serenade",
un morceau de toute beauté.
Vient ensuite une chanson que je n'aime
pas trop, c'est "Love will light the way"
(n°16) chantée par Julianne. L'ambiance est piano-bar,
jazzy quoi.
On repart dans l'ambiance avec "Ethereal remains" (n°17), superbe morceau envoûtant avec des chœurs comme pouvait
l'être la piste 13. Magique…
Avant-dernière piste mythique,
c'est "Blue flow" (n°18) en version courte
(le générique TV). La chanson est en japonais, cela rappelle même
un certain type de chant traditionnel japonais. J'allais oublier : ce générique
est superbe ^^.
On termine en nostalgie avec "Ailes
grises", belle sérénade au piano.
Au final, un album très doux et reposant proposant une majorité d'instruments traditionnels mais dans leurs plus beaux atouts. En effet, durant cet album, chaque instrument est utilisé à bon escient sans forcément trop d'accompagnement, c'est magnifique. Les 3 chansons sont très bonnes (sauf la n°16, j'ai du mal à l'écouter). Ce qui a surtout retenu mon attention, c'est la diversité des instruments et leurs utilisations, c'est beau du début à la fin. Ne vous attendez donc pas à une ambiance bruyante, c'est un album très doux. Avis aux amateurs, c'est superbe.
Je vous présente l’un des OST qui m’a le plus marqué, avec ceux d’Escaflowne et de .hack//SIGN, celui d’une série faite par le character design de Lain, Haibane Renmei. La musique est d’une rare beauté et cet OST est un monument parmi les musiques d’anime. Il a été composé par OOTANI Kou, et ces compositions sont dignes d’égaler celles de la génialissime KANNO Yôko.
On commence le CD avec un musical
nommé "Refrain of memory", avec un piano joué en symbiose avec la flûte. Sur la même superbe musique, les deux accompagnés par des violons discrets, une jolie guitare
acoustique et des violoncelles en guise de basse.
Le morceau suivant, "Free
bird", possède aussi une mélodie magnifique jouée
à la flûte agrémentée par un piano, un clavecin et
une petite guitare acoustique. Ce ne sont que des thèmes courts, mais si
beaux.
"Toga" (n°3) est différent
des deux premiers quant à sa musique, bien qu'on retrouve le piano, on a alors un violon aigu, une voix alto, des derboukas et une superbe flûte.
Cela donne un air oriental à cette chanson.
On retombe dans la mélancolie
des premières plages avec "Breath of a germ" (n°4), le tout en cordes. Le violoncelle y est superbe et non effacé
comme dans certaines musiques où il joue un «second rôle». Là, on l’entend très bien et il absorbe presque les violons.
"Starting of the world" (n°5) est une musique rythmée et dansante jouée par un violon vif, rapide et aigu. On a une petite ambiance de RPG à la Final Fantasy mais c’est tellement agréable d’entendre ça.
On part pour un thème baroque avec "A little plate's Rondo" (n°6), un très beau clavecin et des petites percussions
qui donnent le rythme en début. On complète avec une flûte,
c’est beau mais à ne pas écouter trop longtemps.
Triste musique
qu’est "Silent wonderland -REM Sleep-" (n°7).
Le piano est l’instrument principal et la musique est superbe, quelques arrangements
nous font penser à des bruits qu'on entendrait dans une forêt
auprès d’un lac balayé par le vent, on se laisse bercer…
Voilà
un morceau qui porte bien son titre, "Song of dream, world of bubble" (n°8) nous fait rêver avec son ambiance légère
et douce, avec sa harpe, on voit des bulles de savon voltiger. Mais c’est une
musique bien trop courte, comme la plupart de cet OST.
On se croirait en France
avec la suivante appelée "Rustle" (n°9), un si joli accordéon avec un piano et des guitares, une mélodie
simple et enchanteresse comme on les aiment. Des morceaux ainsi dans les animés,
on en voudrait plus souvent.
On continue sur la lancée française,
"Shadow of sorrow" (n°10), où on
entend encore plus l’accordéon. On pourrait être à Paris avec
cette musique, sans être une musette bien entendue. La trompette qui accompagne discrètement l’accordéon est sympathique, de même que le clavecin qui reste doux et grave. La mélodie est bien faite parce qu’elle
marque comme des «pauses», puis reprend aussitôt.
Plongé
dans la beauté du violoncelle, "Blight" (n°11)
ne devrait jamais s’arrêter. C’est un morceau de cordes encore, si
beau par ces instruments qui donnent une profondeur à la musique. Le plus beau reste la fin où le rythme aigu des violons s’accentue et nous balade
alors parmi des feuilles qui tombent en automne, virevoltant.
Un clavecin limite baroque pour "Wondering" (n°12)
et la première chanson interprétée par une voix féminine, tout
en anglais, plutôt dans les aiguës. C’est charmant mais tellement
court, une minute ! C’est là le défaut essentiel à cet OST,
mais c’est bien le seul.
"Fading"
(n°13) commence dans les tons sourds, troublée ensuite par les notes d’un piano
et quelques arrangements doux et planants, ces percussions discrètes donnent
une ambiance mystérieuse à la musique.
Le piano, encore une fois,
domine "Ripples by the drop" (n°14) avec
une mélodie qui nous semble familière puisque c’est un peu le thème
récurrent de l’anime, mais sans en être flagrant. Le pianiste est
particulièrement doué ici parce que la partition est loin d’être
simple, elle regorge de rebondissement.
"Someday, lasting, serenade" (n°15), cette ballade au violoncelle (superbe) et au violon est celle qui m’a permis de connaître cet OST. Autant dire qu’elle est ma
préférée, au rythme entraînant, sans être rapide.
Rejoint par un accordéon, on atteint la perfection, même s'il y a
plus original comme composition.
On a droit à un blues mélancolique
au piano, basse, etc. avec "Love will light
the way", (n°16) chantée par la même femme que "Wondering" mais dans un timbre de voix plus grave. Cependant, ce qui va le mieux à sa voix,
c'est toujours en anglais. Le piano est très beau et le refrain de la chanson
est très bien mis en scène.
Vole-t-on ? Non, on écoute "Ethereal
remains" (n°17). Ces voix angéliques nous donnent l'impression de voler jusqu’au
paradis tellement c'est beau et divin. Avec des chœurs d’enfants chantant en
japonais accompagnés par un superbe violon. Là encore, la piste
est trop courte !
"Blue flow" est l’ending de la série, en TV-Edit seulement. Quelle déception parce que cette chanson est de toute beauté. La musique reste dans le classique
avec une harpe, un violoncelle, mais les voix… Ah ! La chanteuse a une voix à
la limite de l’aigu et est rejoint par des chœurs superbes.
La dernière
plage est appelée "Ailes grises".
Oui, en français ! C’est une jolie musique au piano qui augmente son rythme
au fur et à mesure de la chanson, puis rejoint par un peu de clavecin et
des petites guitares. C’est tellement beau.
Je vous l’avait dit, cet OST est sublime, tout autant que la série. Je vous conseille les deux !