Je vous présente ici le dernier opus des OAV de Giant Robo, jusqu’ici les 6 autres albums ont été excellents (seul l’ost 5 m’a un peu déçu ^^). Il s’agit donc du dernier album avant la nouvelle série de Giant Robo, c’est-à-dire The Big O (la bande son est d’ailleurs mille fois inférieure…).
Découvrons vite si ce dernier chapitre fait honneur aux 6 autres !
Piste 1, "Big group parading around", le classique opening qui commence étrangement de manière vive et progressive, ça commence bien ! Vers 1 minute, les chœurs arrivent, la mélodie se posent, l’orchestre se lance, un superbe opening épique au possible, c’est le pied total. Je sais, vous pensez que j’extrapole, mais nan, écoutez et vous verrez ce morceau est terrible, à en faire pâlir KANNO Yoko (mais elle peut faire aussi bien hein ^^).
À peine remis, je passe en piste 2, "Girder mountain overnight appearance". Cela commence sur des chapeaux de roue avec une composition militaire assez stridente et angoissante, mais ce n’est que de courte durée puisque le morceau s’achève dans une douceur étonnante…
Nous passons la piste 3, "Professor go’s shout", trop courte pour attaquer la track 4 de près de 7 minutes !
"Line of death - Kenji Murasame",
la composition démarre sur des chœurs lointains et plaintifs auxquels s’ajoutent un solo de trompette triste au possible. Il ne s’agit donc pas d’une autre piste grandiose, mais plutôt ici d’un requiem plutôt mélancolique et qui fait durer le plaisir. Evidemment sur la fin la mélodie s’ajustent de plusieurs instruments progressivement, c’est de plus en plus beau… Magnifique fin de morceau !
Je zappe les deux pistes suivantes, assez bonnes mais plutôt courtes et sans originalité.
Nous sommes donc en piste 7, "Shizuma drive’s 10th year balance sheet", avec une belle ballade symphonique avec piano et harpe, en sorte, une composition plutôt romantique. À noter le final en solo crescendo de piano, terrible.
S’ensuit une piste assez mauvaise, passons donc en piste 9, "Time for a counterattack". L’ambiance est une fois de plus à la marche militaire mais alternée avec des pauses instrumentales plutôt douces, mais le morceau traîne un peu en longueur. Heureusement, la fin avec les chœurs, promet un final grandiose, ça valait bien le coup d’attendre 5 minutes. Je n’en reviens pas, à chaque fois les fins de morceau sont monstrueusement beaux !
Nous attaquons maintenant, "History’s greatest decisive battle", la plus grosse composition de 13 minutes ! D’ailleurs dès le début le ton est donné avec vivacité une BGM de combat. Le morceau devient ensuite assez militaire (histoire de changer ^^) mais la fin comme d’habitude se fait avec des chœurs. Le main thème est (une fois de plus) repris avec les chœurs derrière, un morceau excellent encore qui rappelle l’ambiance de Turn A Gundam.
Piste 12, "Emanuelle and farumeeru", un morceau assez fade mais il faut attendre la seconde partie du morceau, qui est très belle, plutôt vivace et épique le tout dans une ambiance assez royale et baroque. C ’est très beau manque que le clavecin (mais là je chipote ^^).
Nous passons les pistes 13-14-15-16, bonnes mais très courtes, certaines avec des chœurs, d’autres tristes, mais ne dépassant guère 1’30".
Nous attaquons donc l’ending en piste 17, "Tatakai wa tsuzuku", qui s’annonce excellent à coup de trompette ! Le ton non nostalgique mais héroïque est donné pour cet ultime morceau. Quel air retrouvons nous ? Le main thème bien sûr, dans sa version finale avec tout l’orchestre, les chœurs, bref, de loin la meilleure reprise ! La reprise à l’ocarina est toute mignonne en milieu de morceau, puis c’est repartie pour une ultime montée symphonique, du pur bonheur !
Conclusion : comme je l’avais constaté sur l’OST 5 (mais qui était absent de l’OST 6), le défaut principal réside dans les quelques pistes fades et discrètes qui s’incrustent au milieu des grandes compositions… Mais bon, cela fait office de break ^^. De manière générale, ce dernier disque est tout aussi bon que les autres, une fois de plus les compositions sont explosives, épiques et militaires. Mon ultime conseil est donc : procurez-vous les 7 OST de Giant Robo, un investissement, certes, mais que vous ne regretterez pas ! Car c’est de loin les meilleures compositions symphoniques à la KANNO Yôko que j’ai pu entendre ! Une valeur sûre !