Nous en sommes à l’épisode 5 (sur 7), voici le cinquième album de Giant Robo, série ô combien intéressante pour sa bande originale particulièrement soignée.
Première déception, le thème d’ouverture, "Setsuzan no greta garbo", est assez mauvais, même si on attend jusqu’au bout, c’est assez limite…
Finalement, j’ai bien fait de continuer, la piste 4, "GR hatsudousu!!", m’a l’air excellente ^^. Cela commence en fanfare militaire accompagnée de cloche, une ouverture magistrale. La suite du morceau reprend le main thème de la série dans une version assez épique, autant dire un morceau exceptionnel. À chaque fois que le thème principal est repris, c’est pour une nouvelle version grandiose. C’est encore le cas ^^.
Les trois pistes suivantes ne sont pas mauvaises, plutôt belles mais classique (symphonique/classique) passons donc en piste 8, "Emmanuel to Farmer". Nous trouvons alors une petite mélodie discrète mais qui rapidement évolue vers une composition plutôt sympa toujours dans la mouvance militaire et épique, à grand renfort de trompettes et tambours.
Les chœurs font leurs premières apparitions en piste 9, "Tatsugyuu no ketsui", un morceau assez calme, plutôt triste. Comme à l’habituée les chœurs sont toujours aussi sympa.
Nous retrouvons en piste 10, "Eikou no gagakusha-tachi", une composition avec dominante de flûte, une ambiance assez étrange et oppressante, moyen.
La piste 11, "Shinjitsu no Bashtarlle", est une grosse pièce de près de 6 minutes. Pour une fois, cela ne commence pas en trombe sur du symphonique mais une mélodie inquiétante au piano. Le morceau devient rapidement militaire mais propose des petits breaks instrumentaux avant la dernière montée avec chœurs assez moyens (par rapports à d’habitude).
Piste 12, "Hito sirenu namida", un beau solo de piano transposé sur une symphonie assez triste, c’est plutôt original, une très bonne piste avec de beaux passages à la flûte.
On reprend du punch avec la piste 13, "Setsuzan no tatakai", qui nous entraîne au son de batterie et trompette pour une marche militaire toujours aussi entraînante, et qui reprend une fois de plus, notre bon vieux main thème. En sorte, une composition bien sympa ! Avec toujours cet impression d’espoir dans la mélodie.
Avant-dernière piste, "Chichi no ai", plutôt calme même assez fade…
Passons donc à l’ending, "Big Fire". La dernière piste, comme à chaque fois, est une réussite, un bon morceau militaire nostalgique. M ême si la composition n’est pas toujours originale, la fin est sublime ^^.
Conclusion : ce cinquième album est assez bon mais c’est le moins bon des 4 précédents. Les pistes symphoniques, épiques et militaires sont toujours au rendez-vous, mais de nombreuses pistes fades s’intercalent dans cet œuvre. Un bon album donc, mais avec quelques petites tracks qui déçoivent. Espéront que les OST 6 et 7 reprendront la qualité des 4 autres albums. Donc du bon voire très bon mais qui côtoie le fade.