Ce
deuxième volet est un véritable bonheur pour les oreilles, et cela, du début à la fin. Il totalise 19 pistes dont 6 chansons : 3 interprétées par AKINO (n°1-10-17) ; une douce et mignonne par Gabriela Robin (n°7) ; une autre chantée par la mezzo-soprano Dorota Lachowicz (n°14) ; et la dernière (au final magnifique
!) chantonnée par la seiyuu de Rena Rune, SATOU Hiromi.
Vraiment rien à redire, KANNO Yôko nous est revenue en pleine forme avec de merveilleuses compositions symphoniques proches de celles d'Escaflowne et de Turn A Gundam (n°4, 5, 6, 12, 13, 16, 18). C'est une initiation au voyage que Yôko nous offre ici, tant ses musiques sont porteuses d'émotions.
La piste de loin la plus représentative est "First love final love" (n°18).
Elle est d'une beauté rare… C'est sans nul doute l'une des meilleures
compositions de miss KANNO. Je vous aurais
donc prévenu, la fin du CD est sublime et ne vous laissera certainement pas indifférent.
En résumé, un excellent album à se procurer les yeux fermés ! Merci beaucoup Yôko ;)
Voici le tant attendu second album de la série Sousei no Aquarion signé KANNO Yôko (Escaflowne, Turn A Gundam, Wolf's Rain) ! Au menu, nous trouvons toujours Akino pour les génériques, Gabriela Robin pour d'autres chansons ainsi que Dorota Lachowricz pour les lyriques.
Nous commençons avec le nouvel opening "Go tight!". Tout comme le premier générique de début, c'est très rythmé doté d'un mélange pop/rock bien soutenu avec les mêmes chœurs.
À vrai dire, j'ai un penchant pour le premier opening mais celui-ci est vraiment très sympa. Puis aussi, j'aime beaucoup la voix de Akino ^^.
KANNO reprend les rennes avec "Cyberfolk music" (n°2) qui n'est autre que la reprise d'un morceau classique du CD1, mais ici en version plus moderne ("Aquarius"). C'est assez sympa même si j'ai une préférence pour la version classique.
On enchaîne avec du plus exotique, c'est "Drible drible" (n°3) aux sonorités de guitares très hispaniques.
C'est plutôt agréable même si cela sort de l'ambiance générale du CD.
Mais on retrouve du grand classique avec "Vatican dance" (n°4), très jolie valse symphonique classique de pure beauté auditive. On retrouve l'esprit magique de Turn A Gundam, j'adore KANNO dans ces compositions là !
On ne s'arrete pas en si bon chemin avec "Shinwateki gikou sonata" (n°5), vraiment magnifique… Un morceau de piano suivi de cordes (violons), le tout dans une limpidité et une harmonie excellente. La mélodie principale est génialissime et reprend sur la fin le thème principal de la série ("Aquarion"). Somptueux !
Nous trouvons un morceau de guitare douce, ensuite, "Baron to taiyou" (n°6) qui reprend le premier opening ; puis "Celiane" (n°7) interpretée par Gabriela Robin, une où on peut apprécier KANNO autant dans la voix principale que dans les chœurs, très sympa.
On tombe sur un morceau assez moderne, assez "intru", c'est "Diet waltz" (n°8) mélange de valse avec des sonorités saccadées et éléctroniques. C'est plutôt étrange mais l'harmonie n'est pas si mauvaise que ça ^^.
Dans le même genre, on trouve en piste 9, "Psychedelic academy", dans un ton plus sérieux et sombre, mais plus dérangeant.
On retrouve Akino pour "Nike 15sai" (n°10), ballade pop rock très agréable. Je dois dire que, ça y est, je suis tombé sous le charme de Akino. C'est vrai, sa voix, même si elle n'est pas la plus pure et plus profonde, a le mérite d'être bien distincte de ce qui se fait en ce moment, très bon donc !
C'est reparti pour du grand symphonique avec tout d'abord "Heaven's gate" (n°11), morceau majestueux et qui traduit l'inquiétude et la gravité, c'est plutôt bon. On y retrouve bien évidemment du Turn A Gundam.
Pour ne pas changer, dans le même style, on trouve ensuite "Exodus" (n°12), dans une version plus solennelle et a cappella. Les chœurs féminins et masculins sont toujours aussi grandiloquents, du grand symphonique signé KANNO !
Et nous continuons sur la même lancée avec "Blaqarion" (n°13), morceau magnifique, belle chevauchée épique, vraiment agréable, les trompettes et chœurs interviennent ensuite. Du KANNO inspiré des compositions de Carl ORFF, vraiment magique !
Une operette ensuite, entonnée par Dorota LACHOWRICZ : le fond musical est symphonique à tendance chimérique, et la voix… divine. On se retrouve un peu dans Escaflowne avec "Arcadia".
Un morceau bien plus calme en piste 15 avec "Seikan renrakusen", très discret voire fade, mais rattrapé par l'excellent "Vector return" (n°16), subtil mélange de tonalités orientales et de tambours, tout en reprenant le thème "Aquarius". Rien à redire KANNO est un génie !
On trouve une version épurée avec chœurs sur piano s'intitulant "Genesis of Aquarion" dont l'interprète n'est autre qu'Akino, très sympa aussi.
S'ensuit une piste symphonique magnifique, "First love final love" (n°18), du grand KANNO comme il est rare d'en trouver. Au menu, symphonique-crescendo pour un maximum d'émotions. On croirait le grand retour du symphonique des anciennes compositions de Yôko, c'est tout simplement merveilleux. La fin reprend en douceux avec chœurs le thème de la série, c'est trop beau !
Le CD se boucle avec "Rena to tampopo" de SATOU Hitomi, dans le même genre que la piste précédente, à savoir : piano, symphonique, chœurs lointains qui reprennent le thème principal. Autant dire un ending de toute beauté, la fin de ce CD est tout simplement du pur bonheur.
Certains étaient hésitant avec le premier opus très diversifié musicalement, mais ruez-vous sur celui-ci ! Les chansons sont toutes bonnes, l'intégralité des pistes sont excellentes et quasi toutes symphoniques. Quant au final, il vous clouera sur place. En plus clair, Yôko s'est donnée à fond, c'est un CD indispensable !