Nous commençons ce magnifique album signé UEMATSU Nobuo (Final Fantasy) et HAMAGUCHI Shirô (les derniers Final Fantasy, One Piece)
par la première piste, "Luna aeterna - Nemuri o samasu mono",
un morceau classique vraiment splendide rappelant les bandes originales des films
de Steven Spielberg. Donc du classique efficace et rythmé pour cette première
piste des plus explosives.
Seconde piste, beaucoup plus douce, un chant a
cappella de la belle Belldandy (Kikuko Inoue) intitulé "Dea cantat - Megami wa utau". "Pureté" aurait pu être le titre de ce
morceau.
Piste 3 "Haru, kawarazuni",
une piste belle, fraîche et sympathique, mais qui se conclue sur un air
plus mélancolique. Un belle partie symphonique en fin de morceau retient
notre attention.
On continue avec la piste 4 "Magister - Natsukashiki shi",
une piste belle et triste à la fois, on reconnaît là le talent
de maître Uematsu. La clarinette et le violon
sont mis en avant pour une écoute vraiment belle.
Piste 5, "Kokoro no izumi", un morceau différent des précédents,
en ce sens qu'il utilise le synthétiseur pour un morceau digne de Vangélis.
Le morceau change vers 45 secondes pour une partie dégageant une atmosphère
inquiétante, un morceau très travaillé.
Piste 6 , "Koi no Lesson 3", un morceau qui redonne du punch après le morceau
précédent, c'est une chanson bien sympathique, dans l'esprit enfantin
à la GUMI dans Card Captor Sakura. De la bonne
pop en soi.
Piste suivante, "Kitai shinaide…", un morceau dans les tons classiques mais efficaces mettant à profit la
flûte, qui en plus est magnifique.
Piste 8, beaucoup plus triste, "Kizuna, motomete", un morceau au piano uniquement qui tend à une mélancolie
certaine, pourtant ce morceau se révèle être par la suite
un morceau classique génial. Un morceau rythmé digne des grandes
productions à la Escaflowne. Un morceau transcendant de splendeur et d'un
rythme vraiment haletant (ça rappelle beaucoup KANNO Yôko ^^).
On continue, piste 9, "Kitto futari nara" un morceau doux de carillon sur fond symphonique pour
un morceau très chimérique.
On change de registre en piste 10
avec "Kokoro, shinjite", dans la
trempe de la piste 8, un morceau très épique et classique. Vraiment
efficace.
Piste 11, "Invidia -Kokoro yurete"
après un morceau épique et magique, nous retrouvons un morceau beaucoup
plus calme où les effets rappelant la magie nous enchante par une douce
mélodie symphonique.
On poursuit ce magnifique album avec la piste
12, "Tuisou -nostalgia-", une belle chanson dans
le style slow qui possède une introduction remarquable au clavecin. La
chanson en elle-même est classique, c'est du bon slow dans la lignée
des productions japonaises actuelles. À savoir, une voix enchanteresse et un fond
musical symphonique pour se prendre au rêve.
Piste 13, beaucoup plus
travaillée est inquiétante, c'est "Crystallus malus -Kurai kagayaki", un morceau très épuré mais à la
fois dérangeant par ses tons étranges. Vraiment beau.
Piste
14, on continue dans l'étrange, avec ici "Celestin - seditionis auctor", le chant se rapproche presque de chants mystiques mais s'ensuit une musique symphonique avec un superbe morceau au piano venant amener sa touche de tristesse.
On continue piste 15, "Omoi, tojikomete", un morceau magnifique, classique où guitare sèche et flûte
nous envoûte, pour un morceau d'une tristesse à la fois belle et
mélancolique.
Piste 16, "Ventus - Abareru Megami", un beau morceau qui intrigue et inquiète, dans la veine des pistes classiques,
ce morceau est réussi puisque grâce à une instrumentalisation
majestueuse, ce morceau distille une inquiétude presque stressante.
Piste
17, "Shiawase, negatte", un beau
morceau mais beaucoup plus doux et plus triste aussi. Cela change du morceau précédent,
cela permet aussi de marquer une pause dans le CD pour ne pas avoir une écoute
lassante et monotone.
On enchaîne piste 18, "Morgan - amor tistis", comme le morceau précédent, aussi triste, à la différence
que le morceau est entièrement joué au piano.
Piste 19, "Inochino sasayaki", un morceau au piano qui annonce un chant ou plutôt
un refrain fredonné par une voix enfantine.
Piste 20, "Propstum - Kami ni agarau", le ton bascule pour un morceau beaucoup plus dark mais qui se poursuit dans une
partie assez expérimentale avec des sons assez étranges mais qui
font le charme de cette piste, qui finit sous forme de marche militaire. Vraiment
varié et classe.
Piste 21, "Thro - Hakai no kami", un morceau de classique vraiment beau mais aspirant aussi
à la violence et à l'action avec entre autres des trompettes lancinantes.
On arrive en piste 22 avec une BGM des plus étranges, "Gekimetsu gourai", un morceau rapide mais joué avec des instruments à
la fois classique et moderne. Il s'en dégage une impression de course poursuite.
Piste 23, "Futari no akashi", un morceau un peu comme la première piste de cet album, à savoir : musique classique et épique, très classe.
Piste 24, "Coro di dea - Megami-tachi no utagoe", un morceau très beau avec des sons de cloches
puis nous retrouvons le morceau a cappella de la piste 2 sur ce morceau, sauf qu'ici
il y a un arrangement très beau digne d'un chant religieux.
Piste 25,
très douce "Shinsekai jokyoku"
indiquant que la magie prend fin.
Mais s'ensuit en piste 26 le générique de fin, "Try to wish - Kimi ni hitsuyou na mono", une très
belle chanson pop interprétée par Saori Nishihata.
La dernière piste, "Cantlena angeli - Tenshi no uta", est un
réel chant d'église, superbe. Bien sûr, il faut aimer le style
chœur lyrique d'église.
Voilà, ce magnifique album est achevé. Tant de styles, que de beaux morceaux classiques - épiques. Nous retiendrons surtout quelques morceaux quasi-religieux qui confèrent à cet OST un aspect angélique et magique. Bref, ce CD vous comblera par sa qualité mais également par la confrontation de styles opposés comme le chant religieux avec l'expérimental. Cet album est sûrement l'un des plus beaux de maître UEMATSU Nobuo.